Qu’est-ce que les positions de vie?
C’est un outil simple, défini par Eric BERNE, père de l’analyse transactionelle.
Les positions de vie sont issues du besoin que l’on a enfant puis adulte, de se positionner et de se situer, nous et notre valeur, par rapport aux autres et au monde.
En fonction de la position de vie que j’ai « choisie » dans l’enfance, je vais avoir des croyances, faire des choix et provoquer des situations qui vont aller dans son sens et confirmer ce choix, tout au long de ma vie. C’est la position de vie « existentielle ». Celle qui nous structure fondamentalement et qui peut rester intérieure.
Une position de vie est donc faite de deux composantes :
- la première qui indique la perception que j’ai de ma propre valeur (valeur positive classiquement symbolisée par « OK+ » ; valeur négative « OK -»).
- La seconde qui indique la perception que j’ai de la valeur du monde et des autres, et qui s’exprime également sous la forme d’ « OK+ » ou « OK -».
Il existe une grille d’auto-diagnostic pour mieux mettre en lumière notre position de vie dans le monde professionnel. Elle permet de mesurer nos comportements sur 8 dimensions : style de commandement, approche des problèmes, attitude face aux règles, vision des conflits, réactions à la colère, attitude comme subordonné, humour, attitude de base professionnelle.
Définitions des positions de vie
En résultent 4 positions de vie :
- OK+/OK+ : je me respecte et je respecte l’autre. Je l’accepte tel qu’il est et j’ai conscience de ma valeur et de la sienne. Nous sommes égaux. La conséquence de cette position est que je considère ce que me dit l’autre. Je lui parle d’une manière adulte. J’envisage cette relation sous l’angle de la coopération et du partage.
- OK-/OK+ : c’est une position de dévalorisation de soi, où les autres sont toujours mieux que moi. C’est une position qui peut amener à une attitude dépressive.
- OK+/OK- : je pense que je vaux mieux que les autres. Deux attitudes sont possibles : la condescendance (« tu n’es pas capable, je vais le faire ! ») ou l’agressivité (« tu es nul, fais comme je dis! »). Dans tous les cas, c’est une position de domination et d’arrogance.
- OK-/OK- : la personne a une image négative d’elle-même et du monde : « je ne vaux rien et toi non plus ! ». Cela peut être dû à une enfance où la personne n’était pas le bienvenu, dans un environnement hostile ou qui n’attend rien de l’enfant. C’est une position existentielle qui peut mener à des troubles psychiques.
A quoi servent-elles ?
Comme toujours, il n’est pas interdit d’évoluer et de prendre conscience de nos schémas ! Nous pouvons donc utiliser cette grille de lecture des positions de vie pour adapter notre relation aux autres. Voire changer certains modes de communication inefficaces.
Nous pouvons adopter chacune des 4 positions à différents moments, dite position « sociale » dans ce cas, qui peut ou non coïncider avec notre position de vie existentielle.
Comprendre sa position de vie existentielle permet de s’interroger sur le pourquoi de certaines de nos perceptions sur nous-même et de nos réactions vis-à-vis d’autrui. Mais aussi sur notre rapport au risque, notre degré de confiance en soi et notre résistance au changement.
Parallèlement, Utiliser la position de vie sociale OK+/OK+ peut nous aider à :
- mieux se faire comprendre dans notre vie personnelle et professionnelle, pour faire passer notre message
- désamorcer les conflits, en respectant le point de vue de l’autre.
Pour obtenir la grille d’auto-diagnostic, vous pouvez me contacter.